Un peu moins de dix ans après la sortie du premier épisode sur Playstation et sur PC (respectivement en juillet et octobre 1998), Codemasters nous propose de prendre une nouvelle fois le volant des plus belles voitures de rallye dans Colin McRae : DIRT. Arrivant trois ans après Colin McRae Rally 2005, ce sixième épisode est le premier de la série, mais aussi le premier jeu de rallye, à voir le jour sur une console de nouvelle génération.

Quand Colin McRae rencontre TOCA
Ce qui frappe dès les premières minutes de jeu, c'est l'interface des plus agréables qui nous est proposée. Cette dernière nous donne accès à différents modes de jeu (Carrière, Championnat, Rally Mondial, Multijoueur) qui vont nous permettre d'appréhender au mieux ce nouvel opus plein de surprises. En effet, si c'est surtout graphiquement, grâce notamment à son tout nouveau moteur (Neon) spécialement développé pour l'occasion, que se démarque Colin McRae DIRT, c'est aussi par la variété et le nombre de disciplines proposées que le titre de Codemasters sort du lot. Plus proche d'un TOCA Race Driver que d'un jeu de rallye à proprement parler, Colin McRae DIRT nous permettra de prendre le volant d'une quarantaine de véhicules répartis en différentes catégories. Du Japon à l'Australie, en passant par les États-Unis ou l'Angleterre, nous serons amenés à prendre part à des épreuves de Rallye, Rallye Raid, Course de Côte, ou encore du Championnat Américain C.O.R.R. (Championship Off-Road Racing).
Le côté simulation, et ce bien que de nombreux réglages soient proposés (roue, ressort, amortisseur, frein, différentiel, etc.), a été complètement laissé de côté au profit d'une conduite accessible et beaucoup plus arcade. Faute de gestion du transfert de masse, on a ainsi plus souvent l'impression d'être aux commandes d'une savonnette ou pire d'un camion pesant plusieurs tonnes que d'une voiture de rallye. Durant les premières heures de jeu, nous passons plus de temps à essayer de contrôler le véhicule, et à éviter les droite/gauche incessants, qu'à battre des records. Heureusement, au fil des minutes, et avec une bonne maîtrise du stick analogique gauche, les choses s'améliorent. Côté PC, si vous ne disposez pas d'une manette ou mieux, d'un volant, inutile de tenter l'expérience. Si ces deux périphériques offrent une expérience concluante, inutile, comme souvent dans les jeux de courses automobiles, d'espérer faire quoi que ce soit avec le seul clavier qui ne répond que par « crans ». Du coup, ou bien on tourne trop, ou bien on ne tourne pas assez.
Test complet